Derrière « le mur », il y a…

L’objectif : créer de l’échange autour de l’évolution de leur école, du chantier en cours, le tout relié à l’univers de l’architecture. Ce fut une occasion privilégiée de parler d’espaces, d’usages et de faire l’inventaire des métiers représentés dans leur nouvel environnement, de la première esquisse à la réalisation des travaux.

Au cours de ces ateliers, les enfants ont été questionnés sur leur quotidien atypique au sein de leur l’école en chantier, sur ce qu’ils observent et ressentent. Chacun a pu exprimer, avec ses mots, ce qu’il vit, ce qu’il voit et ce qu’il imagine.

Ils nous ont raconté les machines aperçues, les salles de classes installées dans des bungalows, leur cours de récréation transformée ou encore certains bruits parfois entendus.

Mais il y a aussi des barrières, de grandes palissades de chantier, qui les interpellent.
A quoi servent-elles ? Qu’y a-t-il derrière ? A quoi ressemble ce qu’on ne voit pas encore ? Quelle activité grouille de l’autre côté ?

« Parfois quand on lance le ballon derrière le mur, il revient. Ça veut bien dire qu’il y a quelqu’un ou quelque chose de l’autre côté ! »

Avant de leur présenter les plans de l’école à venir, les élèves ont pu s’amuser à se projeter et inventer l’envers du décor de ces palissades et ce que pouvait signifier la présence de ce fameux « mur ».  Pour se faire, trois ateliers ont été imaginés et adaptés en fonction des tranches d’âges de chaque classe. Les enfants ont ainsi pu interroger de manière pédagogique le mur et réaliser des travaux plastiques, des exercices de gestuelle corporelle ou d’écriture pour les aider à mieux comprendre ce qui les entourent.

Un grand merci aux élèves et enseignants des 7 classes de CP, CE1, CE2 et CM1 d’avoir participé à tous ces ateliers.

Fin janvier, un nouvel atelier sera organisé par l’agence Patriarche pour cette fois-ci expliquer de manière détaillée, aux enfants comme aux enseignants, comment leur école se transforme.